mercredi 9 août 2023

Légendé en hébreu et en latin DONA GRACIA NASSI L'ÀNGEL DELS MARRANOS IN WORLD

Historique
MARRANOS IN WORLD Légendé en hébreu et en latin, ce portrait est en fait celui de Reyna, la fille de la célèbre seňora, copie d’une médaille fondue par Pastorino en 1556. Gracia Nassi (Lisbonne vers 1510 - Istanbul ? Tibériade ? 1556), née sous le nom de Beatriz de Luna, était issue d'une puissante famille de marranes de Lisbonne ayant fui l'inquisition espagnole. A la mort de son mari, elle hérite de ses navires et d'une des plus importantes banques de son temps (empire banquier de la famille Mendes). Banquière des rois de France et de Charles Quint. Après un passage par Anvers, Londres et Venise, elle trouve refuge à Ferrare où elle renoue ouvertement avec le judaïsme, faisant publier en 1553 la première Bible en judéo-espagnol. Elle gagne ensuite Istambul où elle est accueillie par le sultan Soliman le magnifique. Elle consacre les dernières années de sa vie à la renaissance de la culture juive dans l’Empire ottoman, notamment à Tibériade dont elle entend faire un nouveau foyer juif. Par sa vie aventureuse, cette femme exceptionnelle symbolise le destin des anciens juifs de la péninsule ibérique contraints de fuir d’un pays à l’autre en quête d’un refuge. Provenance Gracia Nassi était l'épouse de Don Samuel (Moïse) Nassi de Ferrare, frère de l'illustre Don Joseph Nassi, de Constantinople, plus tard Duc de Naxe. Cette médaille faite lorsque Gracia avait 18 ans, date de l'année 1556. Col. Strauss n°120 Don Rothschild, en 1890 Description Médaille uniface représentant le portrait en buste de profil de Gracia Nassi, légende en hébreu et latin Marques P, initiale de Pastorino le médailleur Langue hébreu/ latin Traduction A gauche : Gracia Nassi ; à droite A. A. (initiales de Anno Aetatis) XVIII, dans sa 18eme année ; sur le haut du bras P, initiale de Pastorino, le médailleur Publication Catalogue raisonné de la collection juive du musée de Cluny n°58 Stern p.45 Friedenberg p.44 ss "Guide des collections", musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 1999, 160 p. (p.36) Fiches en lien :
LE SYMBOLE DES MARRANOS ( LA CROIX DANS L'ETOILE DE DAVID )

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